30 août 2008 : plus que quelques heures avant de nous envoler vers le Chili... quelques heures pour boucler les valises, fermer la maison et dire au revoir au chat ! A une semaine d'intervalle, nous nous apprêtons à revivre un des jours les plus excitants et les plus longs de notre année !
Demain, à la même heure, nous survolerons le continent Sud-Américain, collés au hublot pour regarder défiler l'Argentine à quelques 10 km sous notre appareil.
Avant de partir, une petite photo du mariage pour vous redire tout le plaisir que nous avons eu à le vivre grâce à vous !!!!!!
samedi 30 août 2008
dimanche 3 août 2008
Dent d'Orlu - Fleur de Rhodo
02 août 2008 : Pauline m’ayant abandonné pour un WE fête et bronzette entre filles pour son (2ème !) enterrement de vie de jeune fille, je décide de profiter de mon samedi pour accepter l’invitation d’Espen à aller visiter les dalles très inclinées de la Dent d’Orlu.
C’est pour moi la première grande voie sur la Dent et pour Espen une nième tentative d’atteindre le sommet par la face Est, les précédentes ayant été à chaque fois avortées du fait d’une météo capricieuse !
Pour ce samedi, aucun risque, Météofrance annonce grand beau pour toute la journée !
Pourtant, à 6h45 le matin, au départ de la maison, le ciel est couvert et à l’arrivée sur le parking de la Poêle à Frire, le ciel est toujours encombré de nuages. Je regrette de n’avoir pas apporté de veste : la voie étant située à 2000 m, pour peu que le vent souffle…
Mais nous n’avons pas le temps de finir notre chocolatine que le ciel se déchire vers le sud pour laisser apparaître la Dent sur fond de ciel bleu ! Je peste de ne pas avoir d’appareil photo, Pauline l’ayant embarqué pour son WE à la plage (pour vous donner une idée du site, j'ai piqué celles de Seb, prises un an auparavant le 15 août 2007. De toute façon, il est au Pérou, il risque pas de m'en empêcher !!!).
Nous préparons nos sacs rapidement puis nous nous élançons sur un petit chemin qui serpente un moment dans les bois avant rejoindre la crête de Llau menant au pied de la Dent. Au bout de 20 minutes, nous passons au dessus de ce qui reste de la perturbation. Derrière nous, un mer de nuages de plus en plus éparses recouvre la vallée.
Après une heure de marche, nous débouchons enfin au pied de la face Est de la Dent !
La vue est saisissante : dans les 400 m de parois inclinées, avec une roche au reflet rosé. Superbe ! Un grimpeur dans la première longueur d'une voie de la face semble perdu au milieu d'un lac pétrifié (je sais, ça fait un peu métaphore à deux francs six sous, mais vue du col, cette vaste dalle lisse et inclinée donne véritablement l'impression d'une étendue d'eau et la vue est superbe).
Nous rejoignons le départ de notre voie, Fleur de Rhodo, 11 longueurs de 40 à 45 m chacune, une des plus belles voies de la face à en croire le topo). Une cordée est à l'attaque de la première longueur. Nous hésitons un moment à partir dans la voie Supersé voisine, mais le temps que nous nous équipions, notre cordée espagnole est déjà au relais n°3.
Je m'engage donc dans la 1ère longueur en 5a de Fleur de Rhodo. L'escalade est déroutante, tout en placement, et il faut un temps d'adaptation pour se sentir pleinement à l'aise sur ces dalles. Arrivé au relais, je laisse la place à Espen pour l'ouverture de la 2ème longueur. Nous grimperons ainsi en réversible jusqu'au sommet.
Le soleil ne nous quittera pas une seconde et en débouchant au sommet après 465 m d’escalade, les premiers coups de soleil se font sentir sur les bras mais le sourire est au beau fixe malgré la faim ! Le topo ne nous avait pas menti : « peut-être la plus jolie voie de la Dent dans cette difficulté… un grand plaisir d’escalade en perspective… ». Je retiendrai notamment le passage surprenant du 1er surplomb (5c+) et la vue depuis R6 d’Espen progressant sur la très belle dalle colorée de L5 à quelques 200m du sol !
Le pique-nique en plein soleil au sommet finira de nous achever et nous décidons alors de redescendre à la voiture. A 20 m sous le sommet, nous dépasserons de larges zones d’ombre où il aurait fait si bon manger !!!
Le retour vers Toulouse nous semblera bien long. A l’arrivée sur Preserville, un coup de fil de Philou et Sabine se transforme vite en barbecue improvisé à la maison. Nous nous retrouverons finalement à 6, Epsen, Vivi et Bruno s’étant joints à la fête. La soirée sera très agréable malgré la fatigue…
C’est pour moi la première grande voie sur la Dent et pour Espen une nième tentative d’atteindre le sommet par la face Est, les précédentes ayant été à chaque fois avortées du fait d’une météo capricieuse !
Pour ce samedi, aucun risque, Météofrance annonce grand beau pour toute la journée !
Pourtant, à 6h45 le matin, au départ de la maison, le ciel est couvert et à l’arrivée sur le parking de la Poêle à Frire, le ciel est toujours encombré de nuages. Je regrette de n’avoir pas apporté de veste : la voie étant située à 2000 m, pour peu que le vent souffle…
Mais nous n’avons pas le temps de finir notre chocolatine que le ciel se déchire vers le sud pour laisser apparaître la Dent sur fond de ciel bleu ! Je peste de ne pas avoir d’appareil photo, Pauline l’ayant embarqué pour son WE à la plage (pour vous donner une idée du site, j'ai piqué celles de Seb, prises un an auparavant le 15 août 2007. De toute façon, il est au Pérou, il risque pas de m'en empêcher !!!).
Nous préparons nos sacs rapidement puis nous nous élançons sur un petit chemin qui serpente un moment dans les bois avant rejoindre la crête de Llau menant au pied de la Dent. Au bout de 20 minutes, nous passons au dessus de ce qui reste de la perturbation. Derrière nous, un mer de nuages de plus en plus éparses recouvre la vallée.
Après une heure de marche, nous débouchons enfin au pied de la face Est de la Dent !
La vue est saisissante : dans les 400 m de parois inclinées, avec une roche au reflet rosé. Superbe ! Un grimpeur dans la première longueur d'une voie de la face semble perdu au milieu d'un lac pétrifié (je sais, ça fait un peu métaphore à deux francs six sous, mais vue du col, cette vaste dalle lisse et inclinée donne véritablement l'impression d'une étendue d'eau et la vue est superbe).
Nous rejoignons le départ de notre voie, Fleur de Rhodo, 11 longueurs de 40 à 45 m chacune, une des plus belles voies de la face à en croire le topo). Une cordée est à l'attaque de la première longueur. Nous hésitons un moment à partir dans la voie Supersé voisine, mais le temps que nous nous équipions, notre cordée espagnole est déjà au relais n°3.
Je m'engage donc dans la 1ère longueur en 5a de Fleur de Rhodo. L'escalade est déroutante, tout en placement, et il faut un temps d'adaptation pour se sentir pleinement à l'aise sur ces dalles. Arrivé au relais, je laisse la place à Espen pour l'ouverture de la 2ème longueur. Nous grimperons ainsi en réversible jusqu'au sommet.
Le soleil ne nous quittera pas une seconde et en débouchant au sommet après 465 m d’escalade, les premiers coups de soleil se font sentir sur les bras mais le sourire est au beau fixe malgré la faim ! Le topo ne nous avait pas menti : « peut-être la plus jolie voie de la Dent dans cette difficulté… un grand plaisir d’escalade en perspective… ». Je retiendrai notamment le passage surprenant du 1er surplomb (5c+) et la vue depuis R6 d’Espen progressant sur la très belle dalle colorée de L5 à quelques 200m du sol !
Le pique-nique en plein soleil au sommet finira de nous achever et nous décidons alors de redescendre à la voiture. A 20 m sous le sommet, nous dépasserons de larges zones d’ombre où il aurait fait si bon manger !!!
Le retour vers Toulouse nous semblera bien long. A l’arrivée sur Preserville, un coup de fil de Philou et Sabine se transforme vite en barbecue improvisé à la maison. Nous nous retrouverons finalement à 6, Epsen, Vivi et Bruno s’étant joints à la fête. La soirée sera très agréable malgré la fatigue…
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