lundi 17 novembre 2008

Entre Béarn et Pays Basque...

Un vieux compte rendu qui traine...

8 & 9 novembre 2008 :

Pas de photos pour ce WE à Arguibelle ! Heureusement que Seb et Sam n’avaient pas oublié leur appareil, eux.

Après une semaine de pluie, la météo annonce un we ensoleillé ! Nous avons du mal à y croire en débarquant à Pau sous les trombes d’eau vendredi 8 à 20h.

C’est pourtant deux jours de grand beau qui nous attendent à Lanne en Baretous pour ce WE de pont !! Au programme, escalade sur la falaise d’Arguibelle, survolés par les vautours, dans un cadre splendide avec vue sur le Pic d’Anie enneigé.


Ce sera pour nous l’occasion de découvrir les secteurs des Percnoptères et des Jonquilles, mais également de revisiter les rares voies sèches du secteur Minimôme au Grand Lierre.

A ma précédente visite, No Pasaran m’avait donné du fil à retordre et j’étais bien décidé à lui tordre le cou ! Encore raté ! Ce qui démontre s’il était nécessaire que l’escalade est une bonne école où apprendre l’humilité : la voie est belle mais exigente et a encore une fois résisté à mes assauts.

Qu’à cela ne tienne, il faudra y revenir ! La journée sera de plus l’occasion de découvrir et d’enchaîner le joli dévers de Minimôme au premier essai.

PS : topo partiel d'Arguibelle publié dans une revue de grimpe...

lundi 27 octobre 2008

On again bis to fly à Millau

25 & 26 octobre 2008 : après le retour du Chili, dur de trouver le temps de reprendre la plume pour faire vivre un peu ce blog.

Les jours filent à vitesse grand V et l’envie est souvent difficile à trouver pour décrire les premières journées grimpes de la saison.

Et puis survient le WE !

Deux jours dans un gîte superbe niché dans les Grandes Causses avec huit autres énervés pour un WE de grimpe dans les gorges du Tarn.

Deux jours partagés entre les secteurs du Gymnase et de l’Entre Deux.

Deux jours à tenter de suivre Antoine et son énergie inépuisable !!!

Deux jours à tenter d’enchaîner des voies dans un cadre enchanteur.

Deux jours à prendre l’air après 3 semaines de boulot plutôt lourdes.

Et à l’arrivée, une foule de souvenirs qui rendent le lundi un poil morose : les flambées de l’immense cheminée du gîtes, les pâtes aux champignons de Jean-Pierre, la paroi du Grand Toit, le pilier de « Tarn is Buisness » , le gaz omniprésent « des Trésors du Zèbre » !

samedi 20 septembre 2008

Chile : chronique d'une fin annoncée...

20 septembre 2008 : sans commentaire...



Bon aller, si, quelques lignes parce que vous le valez bien !
Voilà maintenant 2h30 que nous sommes rentrés, le temps d'ouvrir la maison, de commander, recevoir et avaler une pizza bien mérité et de passer un coup de fil aux parents, nous voilà d'attaque pour tenter de rattraper 6h de décalage horaire par une bonne nuit de sommeil.

Je vous avais laissé le jour de la fête nationale du Chili, juste avant que Pauline et moi-même partions arpenter les rues de Santiago à la recherche d'un magasin de souvenir ouvert le 18 septembre (ce qui n'est pas une mince affaire).
A défaut de magasin, nous sommes tombés sur le défilé militaire qui a transformé notre journée déprime en partie de franche rigolade !!!
Nous y avons croisé Michelle Bachelet, la présidente du Chili, qui nous a dépassé à quelques mètres (plutôt tranquille la sécu chilienne !!!).
La bonne humeur n'a pas disparu dans la soirée qui a suivit même si celle-ci s'est achevée plus tôt que prévu.

Les deux jours de voyage retour fur long, la magie du décalage horaire nous ayant fait "sauté" la nuit du 19 au 20 septembre sans que l'on sans rende compte.

Ce soir, nous dormons dans notre lit avec un mélange de joie à l'idée d'être de retour et d'une bonne dose de blues à l'idée que tout soit terminé... ça va être dur lundi !

PS : dans les jours à venir, je mettrai en ligne les panoramiques de folie et/ou les vidéos !

jeudi 18 septembre 2008

Viva Chile

18 septembre 2008 : nous venons de débarquer sur Santiago après une nuit dans le bus pour la dernière journée de notre voyage... Je profite de la connexion internet de l´hôtel pour mettre à jour le site en attendant que notre chambre se libère.
Demain, c´est le départ vers Toulouse... Le moral est en berne. Heureusement, c´est aujourd´hui la fête nationale chilienne et on compte bien en profiter ce soir pour ne pas beaucoup dormir !!

Depuis mon dernier message, pas grand chose de nouveau : notre dernière journée à Pucon nous a permis de faire encore des rencontres bien sympas et de découvrir les termes de Los Pozones (sources naturelles d´eau chaude à plus de 40 degrés). Un régal.

Vous trouverez sur le site les photos mises à jour (notamment les photos de l´ascension sur le volcan) en attendant les panoramiques au retour (comme d´habitude, cliquez sur la photo).

A bientôt !!!

mercredi 17 septembre 2008

Chili : un volcan en chasse un autre...

16 septembre 2008 : quelques jours ont passé depuis notre dernier message et nous voici pourtant à quelques milliers de kms au Sud de Putre, dans la petite ville de Pucon au pied du volcan Villarica.

Lors de notre dernier message, nous nous préparions à randonner dans le parc national Lauca, au pied d´un autre volcan, le Parinacota.
La randonnée fut longue et l´itinéraire plutôt incertain, mais ce fut à nouveau l´occasion de déambuler dans des paysages de rêves et de croiser une faune tout aussi dépaysante !!!!

Le lendemain de cette randonnée, nous avons quitté avec regret l´hôtel Pachamama de Putre pour rejoindre Arica afin de prendre un vol intérieur vers Santiago le dimanche...

Après une journée à visiter la ville et un petit resto dans le quartier sympa de Bellavista, nous avons rejoint la gare routière pour une nouvelle nuit dans le bus.
Quelques heures d´avion et une nuit de bus nous ont permis de quitter les paysages désertiques du Nord pour découvrir au réveil lundi matin la ville de Pucon, son lac immense, ses forêts de sapins et son volcan enneigé.

Après une après-midi de ski en station hier, nous avons aujourd'hui gravi les 1500 m nous séparant du cratère fumant du Villarica avant de redescendre à ski...

Les photos devraient suivre mais peut-être devrez vous attendre notre retour !

Merci pour tous vos petits mots, pour Valou, on t'envoie un texto avec les horaires dès qu´on les a retrouvés...

jeudi 11 septembre 2008

Chili : toujours plus au Nord !!!

11 septembre 2008 : (bon anniversaire à ma petite nièce) Putre, 3500 m d´altitude, aux portes de l´altiplano du parc national Lauca. Je profite de la connexion internet de l´auberge de jeunesse où nous venons d'atterrir pour poster quelques photos.

Pendant ce temps, Pauline, Mimi et Karline (le couple de Toulousain rencontrés le premier jour) testent les lits en faisant une petite sieste (il est 14h ici, 20h en France).

Après une nuit dans le bus, nous avons atteint hier Arica, la ville la plus au Nord du Chili : la cité est entourée de monts de sable ou de terre sans aucune végétation, paysage qui nous colle au baskets depuis que nous avons quitté la ville de La Serena.

La journée a été assez cool, nous en avons profité pour préparer la suite du voyage et nous ballader un peu dans la ville. Plusieurs rencontres nous confirmeront durant cette journée ce que nous constatons tous les jours depuis le début de ce voyage : que les Chiliens sont aussi chaleureux et serviables que le Nord de leur pays est aride.

Ce matin, levé 6h00 pour attrapper le bus en direction de Putre. Le voyage est à nouveau l´occasion de nous en mettre plein les yeux au moment où nous débouchons au dessus d´une mer de nuages.

Au programme pour la suite, rando demain autour du lac Chungara à 4500 m d´altitude, au pied du volcan Parinacota.

Au passage, merci pour vos petits messages qui nous font bien plaisir à chaque fois !!!

Sur picasa, vous trouverez les photos des derniers jours à San Pedro (Sand Board sur les dunes et coucher de soleil sur la Vallée de la Luna).
Cliquer sur la photo ci-dessous !

mardi 9 septembre 2008

Chili : adios San pedro

09 septembre 2008 : une heure à tuer à San Pedro avant d´aller goûter aux joies du sand board (surf sur les dunes), et hop un petit message (drogués de l´internet que nous sommes)...

Nous avons rejoins le pueblo hier après-midi après 6 heures de 4x4, de belles frayeurs et une sortie de route plus tard !
La fin de journée a permis d´assister au coucher de soleil sur la vallée de la Lune et les volcans boliviens, l´aller et le retour s´étant fait en VTT (sous la lune au retour, ce fut magique !!!).

Départ ce soir pour Arica et le parc national Lauca à 4500 m d´altitude !

Pas de photos pour aujourd´hui, à suivre !

dimanche 7 septembre 2008

Du Chili à la Bolivie : la luna de miel en altitud

07 septembre 2008 : 4 jours ont passé depuis notre premier message et il nous semble que cela fait plusieurs semaines tant nous avons vu de choses depuis.


Après notre petite excursion dans la vallée de l´Elqui, nous avons profité de notre dernière journée à La Serena pour découvrir le port voisin de Coquimbo. Après pris notre repas au marché au poissons, nous sommes allés découvrir les blocs d´escalade de la plage voisine La Pampilla. En bref, grimpe sur des blocs rouges à 50 m de l´océan Pacifique, sous l´oeil amusé des pélicans.



Nous sommes partis le soir même vers le village de San-Pedro d´Atacama à quelques 16 heures de route de là. A notre réveil dans le bus, nous découvrons de vastes étendues désertiques qui ne nous quitterons plus jusqu´à notre arrivée.

Le village de San-Pedro est en lui-même assez destestable, véritable hameau exclusivement dédié au tourisme. Il n´a été pour nous qu´un point de départ vers les hauts plateaux (altiplano) boliviens.



Au moment où nous écrivons, nous venons juste de débarquer à Uyuni (Bolivie) après 3 jours de 4x4 entre 3500 m et 4900 m d´altitude, au travers de paysage tous plus extraordinaires les uns que les autres : vastes lagunes colorées remplies de flamands roses, volcans, salars etc...



Nous sommes épuisés, bronzés mais heureux, des images pleins la tête !!!

A la proxima vez !

Besos a todos...

En cliquant sur les photos, vous pouvez accéder à l´album mis à jour... sachant que toutes les plus belles photos sont des panoramiques que j´assemblerai au retour !!! Les paysages sont si vastes...

mercredi 3 septembre 2008

Chile : la luna de miel

03 septembre 2008 : nous arrivons enfin à accéder à un clavier et une connexion internet.
Peu de temps pour ecrire, nous vous laisserons donc decouvrir par vous même les quelques photos déposés sur Picasa (pour cela, cliquer sur la photo).





Au programme de ces premiers jours, une rencontre sympa avec un couple de Toulousains (Mimi et Karline), la visite de la ville colorée de Valparaiso et une excursion 3ème âge dans la vallée de l´Elqui !
Aujourd´hui, le temps est mausssade mais nous devrions pouvoir faire du vélo jusqu´à l´Océan et faire un peu de bloc ?

Bises à tous !

PS : bon anniversaire Mélanie

samedi 30 août 2008

Le départ approche !

30 août 2008 : plus que quelques heures avant de nous envoler vers le Chili... quelques heures pour boucler les valises, fermer la maison et dire au revoir au chat ! A une semaine d'intervalle, nous nous apprêtons à revivre un des jours les plus excitants et les plus longs de notre année !

Demain, à la même heure, nous survolerons le continent Sud-Américain, collés au hublot pour regarder défiler l'Argentine à quelques 10 km sous notre appareil.

Avant de partir, une petite photo du mariage pour vous redire tout le plaisir que nous avons eu à le vivre grâce à vous !!!!!!


dimanche 3 août 2008

Dent d'Orlu - Fleur de Rhodo

02 août 2008 : Pauline m’ayant abandonné pour un WE fête et bronzette entre filles pour son (2ème !) enterrement de vie de jeune fille, je décide de profiter de mon samedi pour accepter l’invitation d’Espen à aller visiter les dalles très inclinées de la Dent d’Orlu.

C’est pour moi la première grande voie sur la Dent et pour Espen une nième tentative d’atteindre le sommet par la face Est, les précédentes ayant été à chaque fois avortées du fait d’une météo capricieuse !
Pour ce samedi, aucun risque, Météofrance annonce grand beau pour toute la journée !

Pourtant, à 6h45 le matin, au départ de la maison, le ciel est couvert et à l’arrivée sur le parking de la Poêle à Frire, le ciel est toujours encombré de nuages. Je regrette de n’avoir pas apporté de veste : la voie étant située à 2000 m, pour peu que le vent souffle…
Mais nous n’avons pas le temps de finir notre chocolatine que le ciel se déchire vers le sud pour laisser apparaître la Dent sur fond de ciel bleu ! Je peste de ne pas avoir d’appareil photo, Pauline l’ayant embarqué pour son WE à la plage (pour vous donner une idée du site, j'ai piqué celles de Seb, prises un an auparavant le 15 août 2007. De toute façon, il est au Pérou, il risque pas de m'en empêcher !!!).



Nous préparons nos sacs rapidement puis nous nous élançons sur un petit chemin qui serpente un moment dans les bois avant rejoindre la crête de Llau menant au pied de la Dent. Au bout de 20 minutes, nous passons au dessus de ce qui reste de la perturbation. Derrière nous, un mer de nuages de plus en plus éparses recouvre la vallée.

Après une heure de marche, nous débouchons enfin au pied de la face Est de la Dent !
La vue est saisissante : dans les 400 m de parois inclinées, avec une roche au reflet rosé. Superbe ! Un grimpeur dans la première longueur d'une voie de la face semble perdu au milieu d'un lac pétrifié (je sais, ça fait un peu métaphore à deux francs six sous, mais vue du col, cette vaste dalle lisse et inclinée donne véritablement l'impression d'une étendue d'eau et la vue est superbe).
Nous rejoignons le départ de notre voie, Fleur de Rhodo, 11 longueurs de 40 à 45 m chacune, une des plus belles voies de la face à en croire le topo). Une cordée est à l'attaque de la première longueur. Nous hésitons un moment à partir dans la voie Supersé voisine, mais le temps que nous nous équipions, notre cordée espagnole est déjà au relais n°3.

Je m'engage donc dans la 1ère longueur en 5a de Fleur de Rhodo. L'escalade est déroutante, tout en placement, et il faut un temps d'adaptation pour se sentir pleinement à l'aise sur ces dalles. Arrivé au relais, je laisse la place à Espen pour l'ouverture de la 2ème longueur. Nous grimperons ainsi en réversible jusqu'au sommet.
Le soleil ne nous quittera pas une seconde et en débouchant au sommet après 465 m d’escalade, les premiers coups de soleil se font sentir sur les bras mais le sourire est au beau fixe malgré la faim ! Le topo ne nous avait pas menti : « peut-être la plus jolie voie de la Dent dans cette difficulté… un grand plaisir d’escalade en perspective… ». Je retiendrai notamment le passage surprenant du 1er surplomb (5c+) et la vue depuis R6 d’Espen progressant sur la très belle dalle colorée de L5 à quelques 200m du sol !

(photo du topo : vue depuis R9)

Le pique-nique en plein soleil au sommet finira de nous achever et nous décidons alors de redescendre à la voiture. A 20 m sous le sommet, nous dépasserons de larges zones d’ombre où il aurait fait si bon manger !!!

Le retour vers Toulouse nous semblera bien long. A l’arrivée sur Preserville, un coup de fil de Philou et Sabine se transforme vite en barbecue improvisé à la maison. Nous nous retrouverons finalement à 6, Epsen, Vivi et Bruno s’étant joints à la fête. La soirée sera très agréable malgré la fatigue…

jeudi 17 juillet 2008

Les tournesols

16 juillet 2008 : Van Gogh avait raison, c'est chouette un tournesol... mais c'est encore plus joli en champ qu'en pot !


Vue du jardin

lundi 14 juillet 2008

Mariage à vue !

12 juillet 2008 : un WE à Narbonne sans passer par le massif de la Clape, en voilà une première !

C'est cette fois-ci dans les secteurs de la Mairie et de l'église Bonnaventure que se sont déroulées nos aventures...

Arrivés la veille au camping le Floralys, Pauline, Espen, Sam et moi avons profité d'une soirée très sympa à la terrasse d'un restaurant au centre commercial route de Gruissan (je sais, ça fait pas très glamour dit comme ça, mais ce fut vraiment une soirée très agréable).

Bilan des perfs : Seb et Sophie enchaînent à vue leur mariage sans aucune fausse note, Pauline se fait faire une coiffure qui déchaîne les passions, Karim prend plus de 900 photos durant le WE, Sam réussit à dormir plus de 6h d'affilé et Philou ne pique définitivement du nez dans son assiette que passé 2h du mat' !

Pour ma part, j'ai tenté l'ascension du mur de la mairie par la face sud mais sans grand succès...


lundi 30 juin 2008

Millau : Natural Games 2008

27 & 28 juin 2008 : le beau temps est enfin revenu sur le Sud-Ouest et le WE s'annonce chaud, voire très chaud...
Il y a deux ans, le Petzl Roc Trip 2006 à Millau avait marqué le début de nos vacances : le site du Boffi nous avait enchanté et l'émulation autour de l'événement beaucoup plus. Cette année, le Roc Trip s'est transformé en Natural Games, la 205 s'est changée en Kangoo et Espen a remplacé Sam et Sophie, occupés l'un par la naissance de ses deux puces, l'autre par sa thèse.

Notre périple commence au magasin Le Club de l'Homme (ça ne s'invente pas !!!) de Toulouse où je retrouve Seb vers 12h15 pour m'aider à choisir mon costume de mariage. 1h30 d'essayage en tout genre plus tard, c'est finalement chez Father&Son que je ferai chauffer la carte bleue.
La facture du costume en poche, je récupére Pauline à la sortie de l'hôpital, Espen chez Seb et nous voilà parti tous les 4 direction Millau.
A l'arrivée, après avoir récupéré nos cadeaux spécial participants (un tee-shirt trop petit, un dvd Petzl et le Year book de 8a nu), nous plantons la tente au camping Les deux rivières. L'emplacement est à l'ombre toute la journée, avantage non négligeable en ces temps de fortes chaleurs !

Levé un peu fainéant samedi matin vers 8h, nous décollons du camping vers 9h pour rejoindre le site du Boffi. Sur la piste qui nous mène à la falaise, nous cheminons un moment devant Adam Ondra qui, nous l’apprendrons plus tard dans la journée, a plié la veille la voie ultime garçon au premier essai. Arrivés au pied des premières voies, nous rallions rapidement le secteur Génération Mythe Errant pour nous échauffer. Les voies les plus faciles sont prises d’assaut et nous nous réfugions finalement au tout nouveau secteur du Bloc où trois voies se battent en duel : un 5c+, un 7a et un 6c. Pauline, Espen et moi débuteront par le 5c+ tandis que Seb s'essayera directement au 7a qui se révèle être assez corsé !

Nous fuirons ensuite les secteurs dédiés au Roc Trip pour rejoindre celui de Boffidus Actif où se trouve la voie ultime garçon du rock trip 2006. Le 6a en bord de secteur est très joli. Pauline l'enchaînera tranquillement en tête, expédiant avec beaucoup plus de facilité que nous les pas un peu techniques de la voie.



La chaleur aidant, le début d'après-midi sera consacré à la sieste à l'ombre du Boffi. Vers 16h nous reprenons nos cordes et nos dégaines direction le secteur Damned qui est désormais passé à l'ombre et où, d'après le topo, des voies de 70m ont été ouvertes pour l'occasion !
A l'arrivée, le monde qui se presse au pied des voies me coupe toute envie de grimper. Pendant que Seb et Pauline s'élancent dans un joli 5c, Espen et moi suivont Daila Ojeda qui se dirige vers la voie ultime femme, magnifique arête en 8b+/8c nommée Tête de Gondole, pour y taper des essais (photo en tête de post).
Au retour, l'envie de gravir le mur jaune du secteur Damned par l'une des interminables voies de 70 m me fait oublier le monde. Je prends mon ticket comme à la boucherie pour réserver l’une des deux cordes de 140 m dans ce que j’imagine être la voie la plus facile de la face, un 6c.
Au moment où la corde se libère, je me rends compte que la cotation est en fait 7b. J’hésite un moment mais le mur du 7b est beaucoup plus beau et vertical que celui du 6c, je finis par m’y lancer.
Après une section assez facile de 25 m, les choses sérieuses commencent pour une vingtaine de mètres de dalle assez technique qui me donnera du fil à retordre et nécessitera plusieurs essais avant de passer. Le dernier tiers de la voie redevient un peu plus facile mais la dalle a fini de m’achever ! Physiquement, je suis cuit et le tirage dans la corde rend les mousquetonnages de plus en plus pénibles. Les arrêts se multiplient et je ne continue que grâce aux encouragements de Seb plus bas. A cette hauteur, l’ambiance est démente mais l’épuisement me gâche un peu le plaisir.


Lorsque j’atteins enfin le relais à 70 m de haut, les bouteilles dans les avant-bras rendent la tenue des prises difficile. Je fais ma manip et entame ma longue redescente.

Une jeune grimpeuse me succèdera dans la voie et, du haut de son mètre 60 maximum, l'enchaînera à vue sans effort, balayant de la sorte toutes les excuses que j'aurai pu invoquer (c'est une voie de grand, les prises sont éloignées...). La leçon est magistrale !
De retour au village, nous rejoignons pour le repas Pierre (un ami grimpeur qui habite Millau depuis quelques années et rencontré par hasard au pied du secteur Damned).
La soirée se terminera autour d'une bière. Nous laisserons Pierre en charmante compagnie avant d'aller nous écrouler au camping !

Le lendemain matin, nous consacrons la matinée à regarder grimper les pros. La voie ultime, à l'ombre, est prise d'assaut et nous pourrons y voir Kleman Becan et Steve Mc Clure chuter sur les derniers mouv's. A mon grand regret, je raterai l’enchaînement de Dani Andrada en m’éclipsant pour assister à un bel essai de la slovène Martina Cufar dans la voie ultime femme. Tête de Gondole est une ligne magnifique et Martina chutera à deux pas du relais.
Nous quitterons les lieux au moment où Alex Chabot s'élance à son tour pour filer jusqu'au bout du Boffi, au secteur de la Grotte de l'Amour. Espen nous fera le coup du "raccourci à sanglier" en se perdant dans les fourrés !
Nous grimperons à l'ombre en visitant deux très belles voies : un 6a en fissure superbe et un 6c déversant à la cotation sévère !
Comme la veille, le début d'après-midi sera débordant d'activité à l'ombre des énormes dévers du secteur Mauvaise Pente ! Nous y ferons cette fois la sieste en compagnie des martinets qui se livrent à d'acrobatiques combats aériens au dessus de nos têtes.
Nous finirons notre journée au secteur Damned avant de reprendre difficilement la route jusqu'à Toulouse.
Après une pause pizzas chez Seb à 22h, nous rejoignons enfin notre lit à 23h30, épuisés, contents et avec aucune envie de se lever le matin (à 5h30 pour Pauline !!!!).

lundi 16 juin 2008

On prend le café à St Géry...

Dimanche 15 juin 2008 : il devait faire beau ! En fin de semaine, la multitude de petits soleils sur la carte de météofrance poussait à l'optimisme. Nous avions donc prévu d'en profiter pour aller visiter Zinkeria en face Est de la Dent d'Orlu. Mais voilà, le samedi, tous nos beaux projets s'effondrent en découvrant la perturbation qui s'est invitée à la fête.

Nous nous rabattons donc sur l'option couennes, n'ayant aucune envie de nous retrouver coincés sous la pluie en plein milieu de la paroi, à quelque 120 m du sol.
Nous partons donc pour Saint-Géry. Seb ayant enchaîné Rosana et les Arquettes (7b+) le jeudi en compagnie d'Antoine, l'objectif de la journée est d'expédier Le Café et L'addition (7b), voie beaucoup moins technique (c'est un "petit" 7b) mais dont l'engagement rend l'enchaînement problématique.

Malgré mon pessimisme au petit matin, le temps se maintiendra toute la journée et nous n'aurons que quelques gouttes dans l'après-midi qui ne nous gêneront pas vraiment.

Après un petit arrêt au marché de Saint-Géry, nous démarrons les voies d'échauffement. Tandis que Seb et Sam équipent les lignes Moi par la droite (6a +) et Toi par la Gauche (6a), Sophie et moi commençons pas les deux 5c bien sympathiques à gauche du Big Wall. Ce sera d'ailleurs l'occasion de prendre de jolie photos depuis le relai.



Je suivrai ensuite Seb dans Moi par la droite (6a +) en enchainant tout comme lui avec la longueur de 5c dièdre en suivant : la voie est un vrai régal, 35 m de bonheur pour une escalade intelligente et très belle.
Sophie quant à elle s'illustrera dans un beau 6b en ne réalisant que peu d'arrêt.

Les voies d'échauffement terminées, Seb précède Sam en posant les paires dans Le Café et l'Addition. Je profite de l'ascension de l'un pour prendre des photos et de celle de l'autre pour réviser les méthodes...



Je me lance ensuite. Le début de la voie commune au 6c+ ne me met pas particulièrement en confiance, les sensations ne sont pas terribles et je suis plutôt stressé. Je clipe finalement la 1ère des deux dégaines du 7b. Là tout s'enchaine très vite et après avoir dépassé le crux (mouvement sympa de croisé sur gros trou) je clipe la seconde, puis le relai.

La motivation est à son comble en touchant à nouveau le sol, et alors que Sam s'attaque à nouveau à la voie, Seb et moi décidons d'essayer la première partie de Baston à la Maison (7c+) sans pression puisque les chances d'arriver au relais sont plutôt inexistantes !
Ma tentative d'équipement se soldera par un méchant vol qui me permettra de goûter à la douceur du rocher et d'apprendre que ce n'est pas forcément une bonne idée dans un dévers très prononcé de s'excentrer de la dégaine en grimpant toujours plus haut. Un mouvement de pendule avec finish contre la paroi, y'a rien de tel pour vous remettre les idées en place.
Un peu refroidi par ma prestation, Seb passera cependant le pas sans problème et sortira la voie en passant les deux dernières dégaines très "bloc" par une technique d'artif très au point !
La corde au relais, nous retournerons tous tenter de passer mais la voie est définitivement bien trop difficile pour nous !



Sophie, après s'être essayée au Café, sera d'une patience surhumaine, nous assurant sans mot dire dans toutes nos prétentieuses tentatives.

dimanche 8 juin 2008

Invasion Tröll à la Clape

Samedi 07 juin 2008 : la mousson semble s'être définitivement installée sur la France et le WE s'annonce morose. Heureusement, le massif de la Clape est, comme bien souvent, l'exception qui confirme la règle puisqu'il est prévu "grand beau" toute le journée ! Seul bémol, là encore sans surprise, la tramontane !

Pour la première journée de falaise pour de Farid et Charline, nous prenons donc la direction de la mer en compagnie de Samuel et Matthieu. Après une courte halte sur le parking du secteur La Couleuvre pour constater que la tram' souffle trop fort à notre goût, nous rejoignons les Crêtes de Vire, seul secteur à l'abri du vent.

Sam et moi sommes moyennement motivés par ce choix, le secteur nous ayant laissé un arrière-goût de "pas terrible" lors de notre dernière visite.

La journée sera finalement très agréable : un cadre enchanteur, peu de vent et une température agréable malgré un soleil omniprésent !
De passage en Narbonne pour la préparation de leur mariage, Seb et Sophie nous ferons une petite visite éclair, le temps pour Seb de s'exploser les pieds en grimpant pied nus dans trois voies (dont un 6b).

Côté grimpe, Matthieu fera la journée en tête. Après un temps d'acclimatation au rocher dans les 4c hyper patinés à gauche de la cheminée d'accès, Farid et Charline visiteront tout une série de 5b du secteur.


Le genou et la cheville de Charline l'empêcheront malheureusement de profiter pleinement de la journée.



L'après-midi sera également l'occasion de plier S.O.S (variante de droite) et le Menu de Manu (Sam avait une revanche à prendre suite à sa dernière visite qui s'était soldée par une blessure). Nous équiperons le relais de Super Patate située juste à côté du Menu pour nous offrir une visite en moule : la voie est difficile mais superbe dans sa première partie : au programme, gainages de folie sur petites prises pas évidentes à serrer !!!

Malgré nos à priori sur le secteur, nous repartirons finalement tous très contents de cette journée !

lundi 19 mai 2008

Milhac

en rédaction

jeudi 15 mai 2008

La magie des Calanques (3)

07 mai 2008 : une journée ambitieuse est au programme. Au menu : mise en jambe sur le socle de la Chandelle avec les 9 longueurs de voie du Temple (5c max) puis petit détour par la Paroi des Toits pour se finir dans du 7 s'il ne fait pas trop chaud.

Le petit-déjeuner avalé, nous passons le Col de la Gineste et rejoignons le parking de la fac de Luminy avec beaucoup plus de facilité qu'à notre précédente visite en 2007.
Le beau temps est revenu sur la région et à la lumière matinale, nous cheminons dans le massif en direction la Grande Candelle. La vue sur la mer et la Calanque de Sugiton est superbe.



Au fur et à mesure que nous nous en rapprochons, la falaise du socle se fait de plus en plus impressionnante et le stress commence à monter chez Pauline. Nous atteignons enfin le pied de la paroi et nous repérons sans peine la fissure de la première longueur de la voie du Temple. La falaise est à l'ombre, ce qui nous promet une escalade agréable, à l'abri des grosses chaleurs.

Comme a chaque grande voie, l'appréhension est alors à son comble chez Pauline, qui en vient à se demander ce qu'elle fait là et pourquoi diable elle a tant insisté pour venir passer quelques jours dans les Calanques faire des voies en plusieurs longueurs ! De mon côté, c'est un mélange d'excitation et une pointe de stress qui m'accompagne pendant que nous nous équipons.

Deux cordées rejoignent le socle au moment où je m'élance dans la première longueur. Le rocher se révèle moins patiné que je ne l'aurai imaginé et l'escalade en fissure plutôt agréable. Les deux premières longueurs (4c et 5c) étant assez courtes, je ne m'arrête comme prévu qu'au second relais. Ce dernier, peu confortable, est posé en pleine paroi. Pauline m'y rejoint rapidement. La moindre du difficulté du 5c n'a pas vraiment réussi à la détendre et je repars aussitôt pour minimiser le temps passé au relais.



La longueur de 5c (là encore plutôt facile) me mène à une toute petite terrasse sur laquelle est plantée un grand pin. J'équipe un relai pour le coup hyper confort et m'adosse à l'arbre pour assurer Pauline. Le sourire n'est pas loin quand elle me rejoint sans difficulté à mon relais 2 étoiles en me précisant (inutilement) qu'elle se sent beaucoup mieux ! La peur est restée au relais précédent.

Une courte traversée en 4c nous conduit à une grande terrasse au soleil et à un dièdre en 5a où
la patine rend la longueur peu agréable. La suite de l'ascension se fera au soleil mais le vent marin nous protège de la chaleur. Le dièdre débouche au sommet d'une sorte d'éperon et la vue au relais est grandiose, la Calanque de Sugiton s'étirant mollement à quelques 150 m sous nous ! Pauline est à ce moment là paradoxalement totalement détendue. Le sourire illumine son visage et elle en oublie même presque de se vacher !

15 m de "marche raide avec les mains" plus loin (2b+), nous voilà sur une terrasse au départ de ce qui sera pour nous l'avant-dernière longueur, ayant décidé d'enchaîner les deux dernières assez courte d'une seule traite.
Si la longueur qui s'annonce n'est pas la plus difficile (5b+), l'équipement semble cette fois beaucoup plus aéré qu'auparavant. Le premier point assez haut n'est pas forcément très encourageant. De plus, si jusqu'à présent le rocher avait été très compact, il semble dans cette longueur beaucoup plus friable. Après la désormais habituelle "photo au relais", me voila parti à la rencontre de ce spit qui me nargue quelques mètres au dessus.

Comme prévu, le rocher est peu fiable et je dois tester chacune de mes prises. J’évite les blocs branlants et j’avance doucement de peur de faire tomber des pierres sur Pauline qui m’assure en dessous. Heureusement, le relais est plutôt excentré de l’axe de la voie. Je finis par cliper la première dégaine et m’engage dans un dièdre au rocher hasardeux.
L'équipement moins confort qu’au départ de la grande voie, le rocher peu fiable et un dièdre gazeux font monter la pression. L'escalade se fait lente et concentrée (il y a des "plombs" qu'on n'a pas trop envie de prendre). Au dessous de moi, la vue sur le relais de Pauline est magnifique !




A la sortie du dièdre, le topo indique une traversée vers la gauche. Si j'aperçois la terrasse où j'imagine se trouve le relais, je ne vois aucun point si ce n'est ceux qui équipent sur ma droite la fissure de la variante en 5c+. J'hésite un moment à la prendre, puis décide d'aller voir un peu plus à gauche. La traversée est facile et après 3 ou 4 mouvements, j'aperçois le spit suivant. Quelques minutes après, je suis au relais après ce qui aura été pour moi la longueur la plus impressionnante de la voie (comme quoi, la cotation ne fait pas tout !).
Les deux dernières longueurs se feront dans une ambiance beaucoup moins gazeuse même si le rocher est là encore peu purgé : Pauline se retrouvera même avec un bloc de la taille d'un ballon de rugby dans la main.

Nous déboucherons finalement sur une plateforme au sommet du socle. La vue y est superbe et nous sommes tous les deux aux anges !



Là, Pauline reprend les commandes, à nouveau dans son élément, en vrai montagnarde qui se respecte, dans les pierriers et les chemins escarpés. C'est moi qui reprend le flambeau du stress mais nous trouvons finalement sans trop de peine le couloir de descente et après un bon pique-nique à l'ombre d'un pin, rejoignons le chemin menant au col de Sugiton.
Après avoir récupéré la bouteille d'eau cachée à l'allée sous du romarin, nous descendons comme prévu vers la Calanque de Sugiton pour rejoindre la paroi des Toits. A l'arrivée, comme je le craignais, plus question d'escalade : la paroi est un véritable four solaire à l'abri du mistral !
Tant pis, ça sera pour une autre fois !



Nous rentrons donc au camping, non sans faire un petit détour Marseillais pour profiter des bouchons de 17h et accessoirement récupérer des lentilles de contact pour Pauline.

La magie des Calanques (2)

06 mai 2008 : il pleut… Une pluie fine mais régulière depuis 3h matin… Suffisamment régulière pour nous obliger à remettre à plus tard nos projets d’ascension. La matinée sera donc grasse et ce n’est finalement pas de trop, la nuit ayant été plutôt agité puisqu’à 3h, je me suis amusé pendant 20 mn à planter le sardines sous la pluie dans un terrain caillouteux, chose beaucoup moins ennuyeuse que de le faire au sec et en plein jour !

Le temps se lève finalement vers 10h et nous décidons d’en faire autant. Après avoir avalé notre petit déjeuner, et en attendant que le rocher sèche, nous prenons la direction de Marseille pour une visite du vieux port et de Notre-Dame de la Garde. Nous embarquons la corde et le matos dans le coffre en espérant que le temps sera plus clément en fin de journée…

J’aime Marseille… Comme tous les ports, cette ville a des parfums d’ailleurs. Nous nous garons dans un parking de la Cannebière que nous remontons tranquillement vers le Vieux Port. Nous récupérons au passage un plan de la ville pour parfaire notre déguisement de parfait touriste (sac à dos, bermuda, casquette et appareil photo).

Sur le Vieux Port, les pêcheurs rangent leurs étals. Un groupe de manifestants sort ses pancartes sous le regard désintéressé des policiers venus en nombre encadrer leur progression. Une odeur de mer nous emplit les narines tandis que nous atteignons les pentes de la Colline de la Garde.

La montée jusqu'à la basilique est raide mais la panorama qui nous attend sur le parvis de la basilique est magnifique. Nous profitons d'un banc pour avaler notre pique-nique.



L’intérieur de Notre-Dame de la Garde est superbe. Fait amusant, des guirlandes de maquettes de bateaux descendent depuis le plafond. Des bruits de mousqueton attirent notre attention. Au centre de la nef, un corde pend depuis la voûte. Un ouvrier effectue certainement quelques réparation à 10 m du sol. Malgré nos efforts, nous ne réussirons pas à l’apercevoir.
Le temps s’étant maintenu depuis le matin, et la météo n’annonçant pas de pluie pour le reste de la journée, nous décidons de partir visiter la Calanque des Goudes. Depuis le temps que j’en parle, voilà l’occasion de faire l’arête de la Cordée. Peu de longueurs pour un niveau moyen très facile, nous devrions être en bas en fin d’après-midi.

Nous nous garons juste avant le port de Callelongue et après quelques détours dans la « pampa », nous atteignons enfin le bas du Rocher Saint Michel d’Eau Douce par l'Escalier des Géants. Là, la marche devient plus aérienne et une petite vire nous amène au Pas de la Demi-Lune.



De l'autre côté, nous hésitons un long moment au pied de ce qui semble être le départ de l'Arête de la Cordée. Nous ne trouvons pas les premiers points. Moyennement motivé pour tenter la première longueur sans assurage, l'heure étant de plus assez avancée dans l'après-midi, nous finissons par prendre avec regret la décision de remettre l'ascension à une prochaine fois. Il faudra revenir un jour, le cadre étant tout simplement grandiose !
Au bas de l'Escalier des Géants, nous nous arrêtons un moment faire de la couenne avant rentrer tranquillement prendre l'apéritif au camping !


La magie des Calanques (1)

05 mai 2008 : arrivés le midi au camping des Cigales à Cassis, nous nous dégotons un emplacement grand et à l'ombre pour planter la tente.



Le trajet depuis Tharaux a permis d'éplucher le topo et le programme des deux journées à venir est déjà prêt ! Mardi sera consacré à En Vau et mercredi au Socle de la Candelle.

Après une courte sieste, nous profitons de l'après-midi pour faire les courses nécessaires à notre survie durant les 4 jours à venir !

Nous dînons tôt puis partons pour les calanques de Cassis, l'idée étant de nous avancer le plus possible en direction d'En Vau pour en repérer l'accès et éviter ainsi de perdre trop de temps le lendemain matin.
L'idée se révèle excellente puisque nous peinons à trouver le point de départ ! Etant déjà venu il y a quelques années, j'avais le souvenir d'avoir contourné la calanque de Port-Miou sur les pontons en bois. La surfréquentation du site ayant fait que l'accès aux pontons est désormais réservé aux propriétaires de bateaux !

Nous nous retrouvons donc bloqués par un panneau d'interdiction... Un marseillais bien sympa nous explique qu’il faut maintenant contourner Port-Miou par la route pour rejoindre le début de la piste de l’autre côté de la Calanque, mais que pour ce soir, on n’a qu’à passer sur les pontons. En plein moi de juillet, on se ferait jeter, mais là, ça gène personne ! Pour demain, il nous conseille d’aller nous garer au début de la piste sur un petit parking qui se remplit très vite. A 8h cependant, on ne devrait pas avoir de problème.



Sitôt dit, sitôt fait. Nous remontons donc la longue file de voiliers qui mouillent dans la Calanque pour arriver au départ du chemin. Nous dépassons le petit parking et marchons encore quelques minutes en direction d’En Vau avant de faire demi-tour. Sur le retour, nous repérons dans Cassis le trajet pour rejoindre le petit parking.

lundi 12 mai 2008

Suite et fin d'un WE en famille...

04 mai 2008 : et oui, c'est enfin dimanche et c'est grâce mat' !!! Enfin jusqu'à 9h puisque Ludovic, Karine, Damien et Elodie doivent repartir le matin même sur Lyon.
La journée est prévue sans escalade. Au programme, messe à Saint-Jean de Maruejols pour les uns, repos pour les autres.
Après le repas de midi, nous partons à pied depuis le gîte pour une promenade qui nous conduira au bord de la Cèze. Au retour, Gérard et moi tentons en vain de découvrir l'entrée de la Grotte des Fées, grotte visitée depuis 3 jours par un groupe de spéléologues qui passaient tout les soirs au moment de l'apéro devant le gîte.
La soirée sera une fois encore bien sympathique !



05 mai 2008
: alors que tout le monde s'échine à faire le ménage du gîte, je dois m'éclipser une demi-heure pour racheter un grille-pain, Pauline ayant tenter de faire cuire le cable en plastique du précédent sur la gazinière !
A mon retour, tout est propre. Il ne reste plus qu'à charger les voitures et à se dire au revoir.

Maman, Gérard et Gaëlle repartis, nous profitons Pauline et moi de nos derniers instants à Tharaux pour visiter le village. Un chien mal réveillé nous suivra durant une partie de la visite en aboyant, avant de nous dépasser comme si de rien n'était en nous ignorant !



Nous disons finalement adieu à ce compagnon improvisé et reprenons la voiture direction Marseille, Cassis et les Calanques !!!!

En mai, grimpe ce qu'il te plaît... (3)

03 mai 2008 : lever à nouveau à 07h30 pour les 4 grimpeurs de la veille. Accompagnés cette fois de Gaëlle, nous prenons la direction du Nord pour la vallée du Chassezac en Ardèche méridionale. Le choix s'est porté sur le site de Mazet-Plage qui possède le double avantage d'être orienté à l'ouest (et donc à l'ombre le matin) et d'être facile d'accès. Le reste de la famille pourra ainsi nous rejoindre en bord de Chassezac pour le pique-nique.

Sur place, nous nous dirigeons directement au secteur Petite Aiguille pour nous échauffer, dans le but de nous éloigner un peu du parking et du secteur Famille réputé ultra patiné.
Arrivés au pied des voies, le ton est donné : le calcaire hyper compact est plus lisse qu'à Seynes, une patine due aux ruissellements mais aussi à la surfréquentation du site, comme nous nous en rendrons compte plus tard dans la matinée.
Pauline faisant un rejet total du site, je pars en tête dans Main Chaude (4c) avec l'appareil photo en bandoulière, bien décidé à prendre des photos par le haut digne de " Grimper "!
L'escalade se révèle même plaisante et je trouve à un douzaine de mètres de haut un mini siège d'où, assis et vaché en pleine paroi, je mitraille successivement Ludo (toujours en tête !!!) et Gaëlle dans 2 Côtes Plus Loin (4a).



Pauline et Damien n'ayant pas envie de grimper, nous nous dirigeons vers la Petite Aiguille proprement dite. Ludo et moi ouvrons respectivement Pile et Face, les 2 5a de l'aiguille. Gaëlle les essayera tous les deux.
La matinée s'avance et le monde a commencé à envahir le secteur de la Petite Aiguille.

Ludo ayant plus qu'envie de s'essayer aux manips de grande-voie, nous rejoignons le secteur Suspense et Pilier Gris qui propose plusieurs voies en deux longueurs, idéales pour une initiation.
Damien et Pauline se lanceront dans Quelques Pattes (5b). De notre côté, pour être serein, je propose à mon frère de nous engager dans Tapis au Cas et ses deux longueurs de 4c. Cela nous permettra de nous concentrer uniquement sur les manips sans rencontrer de difficulté en terme d'escalade.
Ludo est moyennement motivé par du 4c et veut à tout prix essayer la Mort aux Trousses (L1 : 5c, L2 : 5b). Moyennement convaincu, d'autant que la 1ère longueur semble être un mélange de faille et de dièdre ultra-patiné, je finis par céder. Après une démonstration sur un relais au sol des techniques d'assurage du second, je pars en tête dans la 1ère longueur. La voie est belle et bien patinée, et l'escalade est loin d'être évidente.
Après avoir remonté une fissure, je vais me coincer dans un dièdre. Je progresse lentement, à la recherche du relais intermédiaire que je ne trouverai jamais. L'itinéraire n'est pas trop évident, la Mort aux Trousses croisant une haute voie à mi-hauteur. Je suis d'ailleurs tenté de m'y engager, le relais apparaissant clairement sur la gauche.
Au sol, Ludo et Pauline examine le topo et tentent de me guider vers la droite en me criant des indications. C'est le moment que choisit le reste de la petite famille pour nous rejoindre.
Ma mère débarque donc dans une ambiance survoltée, Ludo et Pauline et me criant des indications, moi bloqué à 20 m de haut à chercher un relais que je ne vois pas... bref, une situation tout ce qu'il y a de plus détendue et rassurante pour la première fois où ma mère me voit à l'œuvre en falaise !
Je finis par rejoindre un relais et je m'y vache. En levant les yeux, je ne vois aucun point pour la suite. Je décide donc de faire la manip et de redescendre.
Au sol, je me rend compte que le relais que je viens d'équiper est celui de Magie Blanche (7a/b). J'ai du raté celui de la Mort aux Trousses à un moment ou à un autre.



Ludo puis Damien tenteront la voie en second et négocieront beaucoup plus tranquillement le passage dièdre sans aller s'y "coincer" comme je l'avais fait. Pendant ce temps, les autres dégotent un coin d'ombre en bord de Chassezac et commencent à pique-niquer.

A la descente de Damien, je profite de sa gentillesse pour lui demander de m'assurer dans Magie Blanche, lui promettant de faire très vite. La corde étant au relais, cela aurait été dommage de ne pas la visiter. D'autant plus que la voie se révèle être très fine et très jolie ! Enfin ! Plus technique et difficile à lire que la Belle Rouge, son escalade se révèle être un vrai plaisir. Après un arrêt, je rejoins enfin le relais puis redescend le sourire aux lèvres. Un seul regret, ne pas avoir fait tomber la corde pour y aller en tête !!

Nous rejoignons ensuite les autres pour un repas bien mérité au bord de l'eau.



La suite de l'après-midi se déroulera au bord de l'eau. Il fait trop chaud pour grimper. Seule Elodie trouvera le courage d'enfiler un baudrier pour une très courte initiation.

En partant, nous irons jeter un oeil aux curiosités géologiques du bois de Païolive. L'érosion y a creusé de véritables sculptures minérales comme l'Ours et le Lyon.



Puis ce sera l'heure de rentrer. Pauline, Gaëlle, Damien, Ludo, et moi feront un petit détour par le site de bloc de Mazet, chaos perdu dans les bois du plateau au dessus des gorges du Chasssezac. Nous y resterons peu de temps, la fatigue se faisant ressentir.
Là-encore, la patine est très présente rendant les itinéraires sensés être faciles plutôt rudes ! Dommage, le cadre est là encore superbe ! Nous n'avons cependant visité que le secteur le plus proche du parking. La patine des autres secteurs est peut-être moins évidente.

De retour au gîte, la soirée s'étire agréablement sous la pergola.

En mai, grimpe ce qu'il te plaît... (2)


02 mai 2008 : il a été décidé la veille de se lever à 7h30 pour éviter les grosses chaleurs sur la falaise de Seynes. La qualité de la literie nous permet même d’anticiper ce réveil d’une bonne vingtaine de minutes ! Le petit déjeuner avalé, nous voilà parti à 4, Ludo, Damien, Pauline et moi, direction Seynes et son secteur Rouge-Gorge. Un petit détour par la boulangerie de St-Jean-de-Maruèjols (dont le clocher couvert d'ardoise est superbe), 20 mn de départementale et 15 mn de marche d’approche plus tard, nous voici au pied de la falaise.

Pour l’échauffement, nous nous dirigeons vers la gauche du secteur qui propose toute une série de voies faciles.

Ludo est on ne peut plus motivé et part directement en tête dans Le bobojaulais (4a). Il atteint la petite vire du relais en deux temps trois mouvements (le Speedy Gonzales de la grimpe !) bientôt rejoint par Pauline sur la voie En selle héros (5a). S’ensuivra une petite séance explicative sur la manip de corde qui permet d’équiper le relais sans se désencorder avant une redescente en moulinette ponctuée d’un petit arrêt pour la photo !



L'heure qui suit sera consacré à l'enchaînement de voies plus ou moins sympa dans le 5ème degré. A noter Zen tout est là (5c) assez sympa.
Ludo en forme fera quasiment tout en tête (et inaugurera même son premier vol en falaise dans Zen Tout est là !).

L'ombre diminuant de plus en plus, nous décidons de nous décaler vers des voies un peu plus difficiles tant que la fraîcheur est de mise.
Nous nous rapprochons de l'énorme tâche rouge qui donne son nom au secteur (un grimpeur nous expliquera (à raison ?) que le rouge est la trace laissée par les produits jetés par des canadairs lors d'un précédent incendie) .

Nous attaquons par un 5c sans nom traversant sur la gauche à la limite du rouge. Une voie pas donnée avec un pas plus difficile au milieu, mais très agréable !



El tinto (6a) ne me laissera pas un souvenir impérissable, le voie n'étant véritablement intéressante que dans les derniers mètres.

Cette fois, l'ombre a définitivement laissé place au soleil de mai.
Les dix ocelles de la malmignatte (un 6b+ que nous avions repéré) étant occupée par un couple, je décide d'équiper La Belle Rouge (7a) dont le relais commun au 6b+ permettra à ceux qui le souhaitent d'essayer l'une ou l'autre en moulinette.
Après une première section un peu technique le long d'une fissure, la voie traverse sur la droite pour une section beaucoup moins difficile plus continue.
A quelques mètres du relais, un repos magistral permettra de se refaire avant d'attaquer la sortie un peu bloc (passage d'un bombé sur des plats).
Un 7a somme toute plus continu que technique mais finalement plutôt sympa car assez varié.



Après un petit pique-nique à l’ombre d’un chêne, Pauline et Damien feront tous deux de très beaux essais dans la Belle Rouge, Pauline faisant preuve d’une lecture très efficace et Damien nous faisant une belle démonstration de conti en enchaînant toutes la deuxième section sans arrêt.

Ludo terminera sa journée performance dans Les Dix Ocelles puis, la chaleur étant devenue un peu fatiguante, nous reprendrons tranquillement le chemin de la voiture.

Au gîte, un repos bien mérité et une bière fraîche nous attendent.

Après le repas du soir, Elodie a la permission de veiller et nous fait le commentaire enjoué du périple Marocain que Ludo, Karine et elle-même viennent de réaliser fin avril. La soirée se terminera assez tôt, la journée ayant été plutôt longue.


samedi 10 mai 2008

En mai, grimpe ce qu'il te plaît... (1)

30 avril 2008 : au boulot, la journée n’en finit pas de se terminer. Difficile de se concentrer à quelques heures des vacances ! Sur le bureau, traînent en plus des habituels brouillons et compte-rendus de réunion le topo des calanques acheté le midi au Vieux campeurs. Et puis, ça y est, c’est la libération. 17h34, j’empoigne mon sac, oublie ma veste et saute dans la voiture direction Préserville. Les vacances peuvent commencer !

Le programme est simple : le départ est prévu pour jeudi après-midi, la matinée étant réservée au jardin. 1ère étape : Tharaux, petite commune au nord du Gard. Nous devons y retrouver la famille au grand complet pour un pont du 1er mai à dominante escalade. La deuxième partie des vacances devrait nous conduire dans le massif des Calanques avec un objectif clairement affiché par Pauline : faire un maximum de grandes voies ! Sur le retour, nous nous arrêterons à Montpellier pour fêter le mariage de JP et Muriel.


01 mai 2008 : nous faisons preuve durant la matinée du jeudi d’une efficacité inhabituelle et réussissons à faire tout ce que nous avions prévu dans les temps impartis (si on omet la traite du pêcher à la bouillie bordelaise qui est tout simplement tombée aux oubliettes !). Nous manquons de peu un départ à l’heure (ce qui aurait eu un effet déplorable sur notre réputation) ! Heureusement, la discussion engagée avec la voisine ayant pris un peu de temps, nous réussissons à partir avec un bon quart d’heure de retard, ce qui est bien un minimum !

Après 3h30 de route, nous arrivons à Tharaux pour nous glisser les deux pieds sous la table ! Tout le monde est déjà là depuis plus d’une heure et le repas est prêt.

La soirée permettra de fêter mon anniversaire et celui de Damien.