lundi 12 mai 2008

En mai, grimpe ce qu'il te plaît... (2)


02 mai 2008 : il a été décidé la veille de se lever à 7h30 pour éviter les grosses chaleurs sur la falaise de Seynes. La qualité de la literie nous permet même d’anticiper ce réveil d’une bonne vingtaine de minutes ! Le petit déjeuner avalé, nous voilà parti à 4, Ludo, Damien, Pauline et moi, direction Seynes et son secteur Rouge-Gorge. Un petit détour par la boulangerie de St-Jean-de-Maruèjols (dont le clocher couvert d'ardoise est superbe), 20 mn de départementale et 15 mn de marche d’approche plus tard, nous voici au pied de la falaise.

Pour l’échauffement, nous nous dirigeons vers la gauche du secteur qui propose toute une série de voies faciles.

Ludo est on ne peut plus motivé et part directement en tête dans Le bobojaulais (4a). Il atteint la petite vire du relais en deux temps trois mouvements (le Speedy Gonzales de la grimpe !) bientôt rejoint par Pauline sur la voie En selle héros (5a). S’ensuivra une petite séance explicative sur la manip de corde qui permet d’équiper le relais sans se désencorder avant une redescente en moulinette ponctuée d’un petit arrêt pour la photo !



L'heure qui suit sera consacré à l'enchaînement de voies plus ou moins sympa dans le 5ème degré. A noter Zen tout est là (5c) assez sympa.
Ludo en forme fera quasiment tout en tête (et inaugurera même son premier vol en falaise dans Zen Tout est là !).

L'ombre diminuant de plus en plus, nous décidons de nous décaler vers des voies un peu plus difficiles tant que la fraîcheur est de mise.
Nous nous rapprochons de l'énorme tâche rouge qui donne son nom au secteur (un grimpeur nous expliquera (à raison ?) que le rouge est la trace laissée par les produits jetés par des canadairs lors d'un précédent incendie) .

Nous attaquons par un 5c sans nom traversant sur la gauche à la limite du rouge. Une voie pas donnée avec un pas plus difficile au milieu, mais très agréable !



El tinto (6a) ne me laissera pas un souvenir impérissable, le voie n'étant véritablement intéressante que dans les derniers mètres.

Cette fois, l'ombre a définitivement laissé place au soleil de mai.
Les dix ocelles de la malmignatte (un 6b+ que nous avions repéré) étant occupée par un couple, je décide d'équiper La Belle Rouge (7a) dont le relais commun au 6b+ permettra à ceux qui le souhaitent d'essayer l'une ou l'autre en moulinette.
Après une première section un peu technique le long d'une fissure, la voie traverse sur la droite pour une section beaucoup moins difficile plus continue.
A quelques mètres du relais, un repos magistral permettra de se refaire avant d'attaquer la sortie un peu bloc (passage d'un bombé sur des plats).
Un 7a somme toute plus continu que technique mais finalement plutôt sympa car assez varié.



Après un petit pique-nique à l’ombre d’un chêne, Pauline et Damien feront tous deux de très beaux essais dans la Belle Rouge, Pauline faisant preuve d’une lecture très efficace et Damien nous faisant une belle démonstration de conti en enchaînant toutes la deuxième section sans arrêt.

Ludo terminera sa journée performance dans Les Dix Ocelles puis, la chaleur étant devenue un peu fatiguante, nous reprendrons tranquillement le chemin de la voiture.

Au gîte, un repos bien mérité et une bière fraîche nous attendent.

Après le repas du soir, Elodie a la permission de veiller et nous fait le commentaire enjoué du périple Marocain que Ludo, Karine et elle-même viennent de réaliser fin avril. La soirée se terminera assez tôt, la journée ayant été plutôt longue.


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